Combinaisons au poker : classement officiel des mains selon leurs forces. 1g5n2k
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Les combinaisons au poker (Texas Hold’Em Poker) en détail : 2v6b68
L’une des premières règles du jeu à connaître lorsque l’on commence à jouer au poker, c’est sans doute celle qui concerne les différentes combinaisons. Il s’agit même de la base du jeu, puisque c’est en fonction de la combinaison obtenue ou visée que vous êtes en mesure d’adapter votre jeu et votre stratégie. Il est donc primordial de bien comprendre la hiérarchie et la composition des combinaisons. Au poker, l’ordre des combinaisons est déterminé par sa rareté. Il est très rare de toucher une quinte flush royale et il est extrêmement commun de toucher seulement une carte haute ou une paire.
Rappel : Avant d’aller plus loin, je vous rappelle le nom de certaines cartes au poker :- K pour King (roi).
- Q pour Queen (reine).
- J pour Jack (valet).
- T pour Ten (dix).
Au Texas Hold’em Poker et dans la très large majorité des variantes, l’ordre des cartes est le suivant (de la carte plus haute à la plus basse) : A, K, Q, J, T (10), 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2.
Définition des combinaisons au poker : 444d19
Les combinaisons sont des ensembles formés par 5 cartes (au Texas Hold’em Poker et dans la majorité des variantes, sauf au Badugui), dont la hiérarchie est fixée dans les règles du jeu de la variante de poker concernée. Au poker, ce que l’on appelle une combinaison est aussi souvent aussi appelé « main ». Quand on parle de combinaisons au poker, on doit donc retenir qu’une combinaison est toujours formée par 5 cartes (sauf au Badugui). Les combinaisons permettent de déterminer quel joueur emporte le coup, s’il se poursuit jusqu’à l’abattage (dévoilement des cartes privatives des joueurs encore en jeu). Afin de former une combinaison Texas HoldEm Poker, un joueur peut utiliser ses deux cartes parmi ses cartes privatives, ou une seule et même parfois aucune de ses cartes privatives (par exemple, si le board est composé de 10 – J – Q – K – A, c’est-à-dire d’une quinte flush). Dans certaines variantes comme à l’Omaha, le joueur doit toujours utiliser au moins deux de ses cartes privatives pour former une combinaison.
Prenons le Texas Hold’Em Poker comme exemple et comme référence. Dans cette variante, en début de coup, chaque joueur se voit distribuer deux cartes privatives, faces cachées, que lui seul connaît. Au cours d’un coup, de nouvelles cartes sont mises en jeu et révélées à tous progressivement lors de trois phases de la partie : le flop, le turn et la river. En tout, après la river, chaque participant encore en jeu a donc à sa disposition un total de 7 cartes (2 privatives et 5 sur le board), qui permettent de constituer les combinaisons du poker. La plus forte permet ensuite de gagner le coup et de remporter le pot (bluff mis à part, dans cet exemple).
Sur l’ensemble de ces 7 cartes, seules 5 seront prises en compte pour établir les combinaisons. C’est ainsi que sont déterminées les mains les plus puissantes et donc s’il y a un vainqueur du coup ou partage du pot (le pot est composé par l’ensemble des mises consenties par des joueurs) entre les vainqueurs, en cas d’égalité. La plupart du temps, les cartes de la main des joueurs permettent de compléter les 5 cartes communes. Mais il arrive que le tirage soit plus nuancé et fasse bénéficier tous les concurrents de la même combinaison (exemple : un carré de J + une carte quelconque basse (comme un 3, par exemple) sur le board (cartes communes à tous les joueurs). Dans ce cas, une hiérarchie est établie en fonction des valeurs des cartes possédées par chaque joueur afin de déterminer le gagnant (exemple un joueur possède A – 2 et l’autre K – 10, dans cet exemple, c’est le joueur qui à la carte la plus haute qui gagne, c’est-à-dire, celui qui possède A – 2, car l’As est plus fort que le K), car la meilleure combinaison possible est alors J – J – J – J – A.
Pour résumer, retenez bien qu’au poker, les combinaisons sont composées au total de 5 cartes (dans presque toutes les variantes), bien qu’une seule carte suffise parfois à vous faire gagner le pot (avec la meilleure carte haute). Comme nous l’avons vu, les cartes supplémentaires (appelées Kicker) servent alors à établir une hiérarchie entre les mains en cas de combinaison d’égale valeur. Je vous expliquerais le principe d’égalité, un peu plus bas, dans un paragraphe dédié.
Maintenant que vous avez cerné le fonctionnement global des combinaisons au poker, le deuxième élément que tout joueur de poker se doit de maîtriser concerne la valeur de chacune de ces combinaisons (appelées aussi mains).
Liste des 10 combinaisons au poker (de la plus forte à la plus faible) : 2m2o52
Lors d’un coup, la liste des combinaisons au poker oriente vos choix de mise, ainsi que votre stratégie, selon les probabilités, le ressenti de jeu, votre compréhension des dynamiques de jeu et les sommes en jeu. Pour vous les expliquer une par une, je vous présente ici toutes les combinaisons gagnantes au poker. Elles sont classées de la plus forte à la plus faible, en fonction de la hiérarchie utilisée dans le Texas Hold’Em Poker.
La Quinte Flush Royale : 2v6224
Il s’agit de la combinaison la plus puissante au poker. Et pour cause, c’est la très rare de l’obtenir. Comme à chaque fois, cette main est composée de 5 cartes. Il vous faudra donc compter sur un tirage très favorable pour l’obtenir.
La Quinte Flush Royale est composée d’une suite qui se termine par un As : 10, J, Q, K, A, dans la même couleur. Pour rappel, le terme « couleur » désigne chacun des symboles. Elles sont donc au nombre de quatre : Trèfle, Pique, Carreau et Cœur.
Un exemple de Quinte Flush Royale : T ♡ J ♡ Q ♡ K ♡ A ♡. Avec une telle main, vous ne risquez rien, c’est vous qui menez le coup !
La Quinte Flush : d2x6q
Vous l’aurez remarqué, il s’agit quasiment du même nom que la précédente, à un détail près. Cette main reprend les mêmes principes que la Quinte Flush Royale. C’est-à-dire que le joueur doit disposer d’une suite de 5 cartes dans la même couleur. N’importe quelle suite fait ici l’affaire, à l’exception de celle qui se termine par l’As en carte haute. La quinte flush est aussi nommée straight flush.
Par exemple, la combinaison suivante est une Quinte Flush : A ♡ 2 ♡ 3 ♡ 4 ♡ 5 ♡. Il s’agit donc de la deuxième main la plus forte.
Le Carré : 2e621o
En troisième position, nous retrouvons la fameuse combinaison du carré, qui peut souvent s’avérer déterminant dans un coup. Comme son nom l’indique, le carré est composé de 4 cartes de même valeur (plus une de valeur différente). Mais contrairement aux deux mains précédentes, il s’agit là de la même valeur et non de la même couleur. L’une des combinaisons les plus emblématiques du poker, c’est d’ailleurs le Carré d’As.
Pour prendre cet exemple, la main est alors être composée de A ♡ A ♢ A ♤ A ♧ et d’une autre carte (exemple : Q ♡). La cinquième carte de la combinaison sera la plus haute des cartes restant en jeu.
Le Full ou le full House : 5h1w4h
Le Full est composé de deux autres combinaisons que je vous explique plus bas : le brelan et la paire. Il est donc composé de 3 cartes de la même valeur (brelan), et de 2 cartes d’une même autre valeur (paire).
Pour rendre les choses plus concrètes, voici un exemple de Full : Q ♡ Q ♢ Q ♤ + J ♧ J ♡. On a alors une combinaison composée de 3 Queens et de 2 jacks.
La Couleur : 3x2z3o
j’ai déjà parlé de la couleur en abordant les mains les Quintes Flush. Ici, la combinaison est moins stricte que les Quintes Flush, puisqu’il s’agit seulement de trouver 5 cartes de la même couleur (Pique, Trèfle, Cœur ou Carreau), sans suite, c’est-à-dire sans carte qui se suivent. La couleur est aussi appelée la Flush.
Par exemple, vous possédez une Couleur lorsque vous possédez : Q ♡ 4 ♡ 6 ♡ 2 ♡ 8 ♡.
La Quinte ou la suite : 2k5c63
Au niveau juste au-dessus, il y a la Quinte, aussi appelée la Suite ou la staight. Cette main est beaucoup plus courante que les premières. La Quinte se compose de 5 cartes dont les valeurs se suivent. Il faut que l’une des cartes au moins ait une couleur différente des autres.
Une Quinte simple peut être composée des 5 cartes suivantes, par exemple : A ♡ 2 ♢ 3 ♤ 4 ♧ 5 ♡.
Le Brelan : 3d6u21
J’en l’ait évoqué quand j’ai parlé du Full. Le Brelan est une combinaison de 3 cartes de la même valeur + deux autres différentes. Les deux autres cartes qui forment la combinaison viennent donc en complément dans cette main. Pour donner un exemple simple, un Brelan peut être composé de 3 ♡ 3 ♢ 3 ♤ + 8 + Q.
La Double Paire : i2f24
Le nom seul suffit à en comprendre le sens : il s’agit donc de rassembler deux fois deux cartes de même valeur + une autre carte de valeur différente. La cinquième carte la plus haute complète la combinaison. Vous avez deux paires lors que vous possédez, par exemple : 2 ♡ 2 ♢ + A ♤ A ♧ + K .
La Paire : 2wc2a
On reste sur le même principe que la combinaison précédente. Sauf qu’ici, on ne parle plus que de deux cartes de la même valeur et 3 cartes de valeurs différentes. Ces 3 cartes supplémentaires sont les 3 plus hautes disponibles. La Paire est une des mains les plus courantes dans une partie de poker. Elle peut être composée, par exemple, d’un 2 ♡ 2 ♢ + 5 + 6 + 9.
La carte la plus haute : 1p2544
Enfin, il peut arriver qu’aucun des joueurs n’ait dans son jeu l’une des combinaisons que l’on vient d’évoquer plus haut. Dans ce cas, la détermination du vainqueur se fera selon la carte la plus haute. L’exemple le plus courant est de posséder un As ou un Roi. Si plusieurs adversaires ont la même valeur pour leur carte haute, on regardera la seconde, puis la troisième, puis la quatrième et enfin la cinquième carte haute, si besoin. Exemple : A ♡ + K + J +7 + 2.
Aide mémoire des combinaisons du poker en PDF : h4a34
Ce document qui récapitule les 10 combinaisons du poker est à télécharger et à imprimer gratuitement en suivant ce lien.
Lorsqu’on est un joueur débutant, assimiler chaque combinaison de poker peut prendre quelques minutes, quelques heures, voir quelques jours si on prend son temps. Cet aide-mémoire permettra de faciliter la tâche aux joueurs qui débutent. Le petit format de ce document (une fois découpé) permet de le transporter facilement et d’être posé sur une table de poker, si vous participez à une partie de poker avec vos amis.
Je joue avec WinamaxLes cas d’égalité ou non dans les combinaisons au poker. 624e9
Vous savez désormais quelle combinaison à l’avantage sur l’autre, ce qui est un très bon début pour savoir jouer au poker. Mais comme vous l’aurez constaté, j’ai également insisté sur le fait que les combinaisons se composent toujours de 5 cartes. Vous allez rapidement en comprendre l’intérêt de toujours prendre 5 cartes en compte. Car de nombreux cas, une égalité peut avoir lieu. Dans ces cas, il est souvent très facile de déterminer quelle main a l’ascendant sur les autres, ou s’il s’agit véritablement d’un cas d’égalité et de partage du pot entre les différents gagnants.
Cette vérification intervient au moment de l’abattage des cartes (appelé aussi le showdown). C’est-à-dire lorsque, en fin de coup, les joueurs encore en jeu dévoilent leurs jeux au reste des joueurs assis à la table. Parfois, certaines mains peuvent être similaires. Dans ce cas, il convient d’examiner laquelle est la plus forte ou s’il y a partage du pot.
En règle générale, c’est la carte la plus haute qui complète chaque combinaison qui compte. Cette carte est appelée le kicker (ce terme désigne la carte qui va permettre de faire la différence). Dans le cadre d’un carré, par exemple, on compare les valeurs des autres cartes et la plus grande est déclarée victorieuse (sauf s’il y a égalité). Exemple : au showdown, un joueur possède Q ♡ 9 ♢ et l’autre dispose de J ♤ T ♧ sur un board 4 ♡ 4 ♢ 4 ♤ 4 ♧2 ♡. C’est le joueur qui possède Q ♡ 9 ♢ qui gagne, car la meilleure combinaison de poker qu’il peut peut constituer est 4 ♡ 4 ♢ 4 ♤ 4 ♧Q ♡, alors que pour son adversaire, c’est 4 ♡ 4 ♢ 4 ♤ 4 ♧J ♤.
Autre exemple, deux adversaires abattent une Paire de 10. On regarde alors la valeur la plus haute parmi les cartes restantes et la plus grande l’emporte. Si les valeurs sont identiques, on recommence avec la 4e carte disponible et si besoin, on agit pareillement avec la 5e carte, si besoin.
Dans le cas où plusieurs joueurs ont une couleur ou une quinte, celui qui gagne est celui qui a la carte de la combinaison la plus haute. Exemple : Le premier joueur possède Q ♢ 9 ♡ et le second J ♤ T ♡. Sur un board, il y a 5 ♡ 2 ♡ 3 ♡ A ♡ 2 ♢. C’est évidemment le joueur qui possède le T ♡ qui gagne.
Avec ce fonctionnement, des égalités strictes peuvent subsister. C’est notamment le cas pour les combinaisons à 5 cartes, ou si le Kicker de chaque joueur est inférieur aux cartes du board, ou si les joueurs ont strictement la même hauteur de main. Quand aucune hiérarchie ne peut être déterminée, le pot est alors partagé entre les concurrents encore en jeu.
Nombre de mains possibles pour les combinaisons au poker : 2d7227
Le classement des différentes combinaisons répond à une logique de rareté et c’est ainsi qu’est déterminée la puissance de chaque main. En effet, cette hiérarchie est la suite d’un calcul des probabilités pour les combinaisons. Celles qui sont composées de 2 cartes, comme les Paires, ont nécessairement plus de chances d’être trouvées que les Quintes, pour lesquels il faut regrouper 5 cartes.
Pour comprendre comment fonctionne ce classement, il faut donc s’intéresser aux probabilités liées aux combinaisons du poker. En voici les grandes lignes, en se basant sur un jeu unique de 52 cartes :
- La Quinte Flush Royale, est la plus rare et la plus compliquée à obtenir. Et pour cause, sa composition est très stricte. Il y a autant de chances de la trouver qu’il y a de couleurs dans un jeu, à savoir 4. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 649 740*.
- La Quinte Flush est un peu plus flexible. Elle reste néanmoins peu accessible, avec un total de 40 mains possibles pour chaque coup. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 72 193*.
- Avec le Carré, on entrevoit des possibilités plus grandes. Vous avez 624 carrés possibles. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 4 165*.
- Vient ensuite le Full, que vous pouvez obtenir de 3 744 manières. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 694*.
- Pour la couleur, ce sont pas moins de 5 108 possibilités qui s’offrent à vous sur un jeu de 52 cartes. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 509*.
- Les probabilités sont plus importantes pour la Quinte, avec 10 200 chances. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 255*.
- Le Brelan représente de larges chances, puisqu’il existe 54 912 possibilités. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 47*.
- La Double Paire peut être obtenue selon 123 552 scénarios. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 21.
- Et enfin, la Paire représente la moitié des chances possibles pour chaque partie, à raison de 1 098 240 possibilités. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 2,4*.
- Pour la carte haute ou isolée, il existe 1 302 540 possibilités. Vous pouvez obtenir cette main en moyenne une fois sur 2*.
En tout, on estime qu’il y a 2 598 960 combinaisons possibles au poker. Les valeurs pour lesquelles j’ai ajouté un astérisque ont été arrondies, pour une meilleure lisibilité.
Ces chiffres et ces calculs permettent non seulement de comprendre la hiérarchie des mains, mais aussi d’établir votre stratégie.
Les différences entre les combinaisons au poker (en high, en high / low et en low), selon les variantes : 18405f
Les règles que je vous ai décrites ci-dessus correspondent au Texas Hold’Em et aux versions les plus courantes du poker.
Toutefois, il faut savoir que d’autres variantes existent et parmi elles certaines consistent à réorganiser un peu le classement courant des différentes mains ou à changer le nombre de cartes distribuées aux joueurs ou sur le board. Voici un aperçut des variantes de poker qui sont couramment jouées.
Les différences entre les variantes en high, en high / low et en low : o6j11
En tant que joueur, vous pourrez notamment rencontrer des termes que vous n’avez pas encore vus jusqu’à présent : High, Low et High/Low. Le classement des combinaisons tel que nous vous l’avons présenté correspond en réalité à la variante High, qui signifie « haut » en anglais. Ce classement des mains se base sur le principe de la plus grande valeur. La variante Low (bas) est en fait son opposé. La hiérarchie est alors inversée et la combinaison la plus basse devient la plus puissante. Pour ce qui est de la version High/Low, il s’agit d’une méthode un peu plus avancée, qui consiste à mélanger les deux façons de jouer. La combinaison la plus haute et la main la plus basse du coup peuvent toutes deux être victorieuses et le pot est alors partagé entre les joueurs en jeu (on parle alors de split ou de partage du pot en parts égales). Noter que dans un coup de poker High/Low, il y a toujours un vainqueur High, mais pas nécessairement un vainqueur Low. Il arrive également que dans un coup de poker High/Low, le même joueur possède à la fois la combinaison la plus haute et la combinaison la plus basse (exemple : en Omaha High/Low, avec la quinte 1 – 2 – 3 – 4 – 5).
Le tableau suivant répertorie plusieurs variantes du poker selon les façons de jouer :
Variantes high |
Variantes high / low |
Variantes low |
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Les spécificités des combinaisons du poker en high / low. 283421
Dans le poker en High/Low, il y a donc deux façons d’aborder la partie. La première, la plus classique, consiste à viser la main la plus haute possible. Cela se déroule sur le même principe que le classement des combinaisons que je vous ai expliqué. Le joueur qui obtient la main la plus forte remporte d’office la moitié du pot en jeu (ou la totalité du pot s’il n’y a pas de main Low possible.
Mais en parallèle, les joueurs peuvent également tenter d’obtenir la main la plus basse. Or ici, les règles sont plus strictes. Pour être validée, une main Low ne doit contenir aucune combinaison comme une Paire, un Brelan ou un Carré. Les suites ne sont pas concernées par la restriction et n’empêchent pas de gagner en Low. Qui plus est, la main ne doit pas être composée d’une valeur plus haute que 8. Si elle ne respecte pas ces conditions, une main ne peut pas être Low. En revanche, si elle est déclarée « Low », elle remporte l’autre moitié du pot. Exemples de mains Low : A ♡ 2 ♢ 3 ♤ 4 ♧ 5 ♢, ou encore 2 ♡ 3 ♢ 6 ♤ 7 ♧ 8 ♧.
Je joue avec WinamaxLes spécificités des combinaisons du poker en low. 4m3l5v
Pour jouer en version Low, la méthode est toutefois légèrement plus simple. Ici, il y a en effet moins de questions à se poser quant aux conditions de victoire. Il y a deux pratiques à distinguer en mode Low : la variante Ace to Five et le Deuce to seven.
Dans le premier cas (Ace to Five), les couleurs et les quintes ne sont pas comptées. L’As a une valeur de 1, ce qui en fait la carte la plus faible. L’objectif est alors d’obtenir la main la plus faible, en visant par exemple une suite As, 2, 3, 4, 5, qui a donné son nom à la variante.
Pour le mode Deuce to seven, c’est encore plus simple : tout y est simplement inversé. Le classement des combinaisons doit être pris à l’envers. La carte isolée devient la plus forte et la Quinte Flush Royale est la plus faible. Le nom de cette variante vient des valeurs qu’il faut viser pour s’assurer la victoire : du 2 au 7.